Selon la dernière étude sur l’industrie pétrolière, menée par l’institut canadien de recherches économiques The Fraser Institute, le Liban a été classé à la 71e place en termes d’obstacles aux investissements pétroliers et à l’exploration gazière parmi 147 pays et juridictions dans le monde.
Par ailleurs, le Liban a été considéré comme le septième pays parmi 17 économies arabes ayant le moins d’obstacles pour accueillir des investissements pétroliers.
C’est la première année que l’institut de recherches canadien inclut le Liban dans son classement mondial des obstacles aux investissements pétroliers.
L’étude se base sur l’évaluation de cadres et de dirigeants d’entreprises quant aux facilités d’investissements pétroliers dans un pays en fonction de 18 facteurs regroupés en trois sous-catégories. Ces dernières sont ainsi le sous-indice évaluant l’environnement commercial, le climat réglementaire et les risques géopolitiques. Les juridictions obtenant le score le plus bas sont considérées comme celles ayant le moins d’obstacles pour accueillir des investissements pétroliers et mettre en œuvre des explorations gazières.
Dans le monde, le Liban présente ainsi moins d’obstacles aux investissements pétroliers et à l’exploration gazière que l’Éthiopie, le Timor Gap et le Brésil, mais arrive cependant après l’Azerbaïdjan, Trinité-et-Tobago et New York.
Au plan régional, le Liban présente moins d’obstacles aux investissements pétroliers que Bahreïn, la Mauritanie et la Jordanie, mais davantage que la Turquie, le Koweït et le Maroc.
Le pays du Cèdre s’est ainsi vu attribuer le score de 45,61 points, une meilleure note que la moyenne de la région MENA (55,3), des pays arabes (55,1) et que la moyenne mondiale (47,4).
Concernant la sous-catégorie évaluant l’environnement commercial d’une économie donnée, le Liban est arrivé à la 76e place mondiale et au septième rang parmi les pays arabes inclus dans l’étude. Ce sous-indice classe les différentes juridictions en fonction des indicateurs suivants : la taxation, les barrières commerciales, la qualité des infrastructures, la main-d’œuvre disponible et le niveau de corruption dans le pays.
Selon l’étude, 33% des personnes interrogées ont indiqué que le niveau des taxes libanaises encourageait les investissements pétroliers, l’exploration et la production gazières, tandis que 40% des personnes sondées ont considéré que la taxation au Liban ne constituait pas un obstacle aux investissements pétroliers.
Par ailleurs, le Liban est arrivé à la 50e place mondiale en termes de fardeau fiscal et deuxième parmi les pays arabes juste après le Qatar.
Dans la sous-catégorie évaluant le climat réglementaire, le Liban est arrivé à la 75e place mondiale et au 8e rang parmi les pays arabes inclus dans l’étude. Ce sous-indice classe les différentes juridictions en fonction de la perception des investisseurs quant aux obstacles réglementaires imposés par les pays.
Selon l’étude, 36% des personnes sondées ont considéré que le système légal ne constituait pas un obstacle quant aux investissements pétroliers dans le pays, 29% ont même répondu que ce dernier encourageait les initiatives.
En parallèle, le Liban a été classé à la 43e place mondiale en ce qui concerne le sous-indice évaluant les risques géopolitiques.
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