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Bilan 2012 : L'Afrique au bord du démarrage économique (VERSION CONDENSEE)

2012-12-25 / admin

BEIJING, 17 décembre (Xinhua) -- Aimé Mvondo Balla, un Camerounais de 47 ans, père de six enfants, est propriétaire de deux étangs piscicoles. Avec sa femme Anastasie, il élève aussi des poulets, des cochons, et cultive du maïs, des ananas, des tomates, et du manioc.

Avec des revenus annuels estimés à 5 millions de francs CFA (10 000 dollars), il subvient sans peine aux besoins de ses six enfants et de sa femme, confie-t-il à Xinhua.

La réussite de Balla illustre le développement du Cameroun, et de l'ensemble du continent africain, qui a enregistré une croissance élevée au cours de la dernière décennie.

Selon la nouvelle édition d'Africa's Pulse, une analyse semestrielle réalisée par la Banque mondiale sur les perspectives économiques de l'Afrique, sur les 48 pays subsahariens, 22 sont officiellement classés dans la catégorie des pays à revenu intermédiaire et dix autres atteindront cette catégorie d'ici 2025 si les tendances de croissance se poursuivent.

En effet, l'Afrique dispose de nombreux atouts pour attirer les investissements étrangers, d'autant plus que les perspectives de l'économie mondiale restent moroses, du fait notamment de la crise dans la zone euro. Les ressources naturelles encore inexploitées, l'amélioration du climat des affaires, ainsi que le pouvoir d'achat potentiel des consommateurs africains ont fait du continent un aimant pour les investissements et un abri sûr pour les capitaux internationaux.

"Un important indicateur du dynamisme de l'Afrique est que l'intérêt des investisseurs de la région reste élevé, avec des flux de 31 milliards de dollars d'investissements étrangers directs prévus pour cette année en dépit des conditions économiques mondiales difficiles", affirme Makhtar Diop, vice-président de la Banque mondiale pour l'Afrique.

Selon la Banque mondiale, l'Afrique "pourrait être au bord d'un décollage économique, tout comme la Chine il y a trente ans et l'Inde, il y a vingt ans". Un consensus de plus en plus large se dégage sur le fait que l'Afrique pourrait devenir un pôle de croissance mondiale.

Des indices permettent de penser qu'un tel rythme de croissance pourra se maintenir dans un proche avenir. Selon la dernière édition d'Africa's Pulse, l'importance des ressources naturelles dans l'économie d'un certain nombre de pays producteurs de pétrole et de minéraux de la région devrait se maintenir à moyen terme en raison de leurs stocks considérables de ressources naturelles et des perspectives du maintien des prix élevés des matières premières.

En outre, la part des réserves mondiales et de la production annuelle de certains minéraux des pays africains est considérable. En 2010, la Guinée représentait à elle seule plus de 8% de la production mondiale totale de bauxite; la Zambie et la République démocratique du Congo détenaient une part combinée de 6,7 % de la production mondiale totale de cuivre; et le Ghana et le Mali représentaient ensemble 5,8 % de la production aurifère mondiale totale, selon Africa's Pulse.

UN DECOLLAGE ECONOMIQUE ACCOMPAGNE DE DEFIS

Toujours selon Africa's Pulse, si l'on exclut l'Afrique du Sud, l'économie la plus importante du continent, la croissance annuelle en Afrique subsaharienne devrait augmenter pour atteindre 6% en dépit du ralentissement économique mondial. Les exportations africaines ont également connu une importante reprise au premier trimestre de 2012, avec une croissance d'une année sur l'autre de 32%, comparativement à une décroissance de 11% au premier trimestre de 2011.

"Un tiers des pays africains connaîtront une croissance supérieure ou égale à 6%. Ceux dont la croissance est la plus rapide bénéficient de nouvelles exportations minérales, telles que celles de minerai de fer en Sierra Leone et de l'uranium et de pétrole au Niger, d'autres facteurs, comme le retour à la paix en Côte d'Ivoire, ou d'une solide croissance macro-économique dans des pays comme l'Ethiopie", indique Makhtar Diop.

Malgré cette croissance robuste, la Banque mondiale n'a pas oublié de signaler des défis devant le continent pour maintenir le rythme de croissance.

"Les pays africains riches en ressources naturelles doivent faire un choix judicieux d'investir dans l'amélioration de la santé et de l'éducation et dans la création d'emplois, tout en réduisant la pauvreté au sein de la population parce que cela ne se produira pas automatiquement lorsque les pays deviendront riches", indique l'économiste en chef pour la Région Afrique de la Banque mondiale et auteur principal d'Africa's Pulse, Shantayanan Devarajan, avant d'ajouter : "Le Gabon, par exemple, avec un revenu par habitant de 10 000 dollars, affiche un des taux d'immunisation des enfants les plus faibles d'Afrique."

Cet avis est partagé par le président de la Banque africaine de développement (BAD), Donald Kaberuka, qui estime récemment que : "la croissance y (en Afrique) est incontestable, mais qu'elle n'est pas assez partagée et qu'elle ne crée pas assez d'emplois."

En outre, presque tous les interviewés dénoncent le manque de dispositifs de financement destinés aux individus.

C'est la difficulté rencontrée par Augustin Bala. Depuis quatre ans, ce jeune Camerounais de 38 ans s'investit dans les activités agro-pastorales, notamment la pisciculture, l'élevage de poulets, la culture du palmier à huile, du cacao, etc. "Nous avons encore beaucoup de terrains à planter, une cinquantaine d'hectares à planter, mais c'est des coûts énormes. Nous souffrons ici en Afrique et particulièrement au Cameroun de ce que l'agriculture n'est pas soutenue par les pouvoirs publics".

Sur ce point, le Guinéen Bangaly suggère également : "Le gouvernement devrait prévoir des stratégies de microcrédits dans les banques primaires, afin de permettre à ceux qui se débrouillent de faire des emprunts auprès de ces banques primaires et de rembourser avec un faible taux de pourcentage".

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