ArcelorMittal étudie l'ouverture du capital de sa filiale minière canadienne, titre le 'Financial Times', qui a appris d'une bonne source que l'aciériste avait engagé des conseils pour trouver preneur d'une fraction du capital de l'ancienne Compagnie Minière Québec Cartier, désormais connue sous le nom d'ArcelorMittal Mines Canada. Cette filiale, spécialisée dans le minerai de fer et qui emploie quelque 2.000 personnes, avait rejoint le groupe dans le cadre du rachat de Dofasco en 2007.
L'informateur du 'FT' lui a précisé que l'actif pourrait valoir entre 8 et 10 milliards de dollars (entre 6,1 et 7,6 milliard d'euros), et que les projets d'ArcelorMittal portent sur la vente d'environ 30% des parts, soit une fraction de 2,4 à 3 milliards de dollars. Des entreprises chinoises et des négociants en matières premières seraient d'ores et déjà sur les rangs.
Cette décision a été prise car les temps sont plutôt durs pour la métallurgie, avec une crise et des prix bas qui se prolongent bien au-delà de ce que redoutait le secteur. Il est d'ailleurs confronté à d'importantes surcapacités, dont l'impact est aggravé par les cahots de l'économie chinoise. Le poids de la dette d'ArcelorMittal est revenu sur le devant de la scène récemment, à tel point que le groupe a dû s'engager à alléger son bilan par des cessions d'actifs.
ArcelorMittal est devenu, grâce à ses rachats, le 4ème producteur mondial de minerai de fer, ce qui le sert notamment à alimenter ses propres aciéries. Le quotidien financier britannique rappelle que le groupe a prévu d'accroître à 84 millions de tonnes sa production annuelle en 2015.
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