L’industrie du ciment s’est montrée résiliente face aux différentes crises ayant secoué le pays, qu’elles soient internes ou à caractère régional. Deux des trois plus importants fournisseurs de ciment du pays ont vu leur production de ciment augmenter en 2011, tandis que les ventes étaient à la hausse pour l’ensemble du secteur.
L’année 2011 a constitué à une année charnière pour le Liban. À la suite du printemps arabe et de la chute du gouvernement, le pays a dû faire face à de nombreux défis. L’industrie du ciment, cependant, a, elle, fait figure d’exception, contrairement à la plupart des secteurs de l’économie libanaise, a indiqué le Lebanon Brief de la BLOM Bank, affichant ainsi une forte résilience durant l’année en dépit du ralentissement inévitable de l’activité. « Le ciment libanais a de nombreux atouts, a indiqué l’ancien ministre de l’Industrie Abraham Dedeyan. Sa principale qualité étant qu’il répond aux standards internationaux, en demeurant à des prix raisonnable. Par ailleurs, ses techniques de production sont développées, comme sa proximité avec les pays arabes producteurs de pétrole. » a-t-il ajouté.
La performance du secteur
L’industrie du ciment s’est ainsi montrée résiliente face aux différentes crises ayant secoué le pays, qu’elles soient internes ou à caractère régional. Selon les statistiques, les investissements dans le secteur immobilier au Liban représentent une part considérable des investissements directs étrangers au Liban (IDE), parmi lesquels 96 % en moyenne proviennent des pays arabes, un chiffre qui montre l’importance de la demande arabe dans le secteur de l’immobilier au Liban. Cependant, en considérant le secteur immobilier dans son ensemble, la demande étrangère ne représente que 2 % des transactions. Ainsi, la réticence à la fois des Libanais et des Arabes a causé un ralentissement des projets dans divers secteurs de l’activité économique, dont la construction, ce qui s’est traduit par un ralentissement de la demande de ciment. Les livraisons de ces derniers ont connu une augmentation de 6,2 % en glissement annuel en 2011, soit un rythme bien plus lent que les années précédentes. Par ailleurs, ce ralentissement s’est d’autant plus fait ressentir sur les cinq premiers mois de l’année, du fait que les ventes ont repris au deuxième trimestre avec des livraisons de ciment en hausse de 8,5 % par rapport à la première moitié de l’année de 2011.
En outre, deux des trois plus importants fournisseurs de ciment du pays ont vu leur production de ciment augmenter en 2011, tandis que les ventes étaient à la hausse pour l’ensemble du secteur. La Cimenterie nationale a connu une hausse de 12 % de sa production en glissement annuel, soit une augmentation de 2,8 millions de tonnes en 2011. La production de Holcim a quant à elle connu une baisse de 4 % en rythme annuel, un chiffre obtenu probablement par l’utilisation des stocks afin de répondre à la demande. Le ciment de Sibline a connu une augmentation de sa production de 9 % en glissement annuel à 1,2 million de tonnes en 2011. Selon la Cimenterie nationale, « l’industrie du ciment réagit de manière assez rapide aux chocs économiques, le ralentissement de l’activité économique se faisant sentir sur le secteur environ 8 mois après ».
Il est important de souligner que le prix du ciment est fixé à environ 90 dollars par tonne hors TVA en ce qui concerne le ciment gris, et à environ 181 dollars la tonne hors taxe pour le ciment blanc. En 2011, cependant, les prix à la vente pour le marché syrien ont été revus à la baisse en raison de la diminution de la demande dans un contexte difficile.
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