Serait-ce la dernière ligne droite avant la mise en œuvre du plan d’investissement au bénéfice du complexe sidérurgique d’El Hadjar ?
Selon une dépêche d’Algérie Presse Service (APS) qui cite un source proche d’ArcelorMittal Annaba, «le gouvernement algérien et le numéro un mondial de la sidérurgie ArcelorMittal sont parvenus après une série de négociations à un préaccord pour augmenter la capacité de production du complexe d’El Hadjar à 2,2 millions de tonnes par an pour un investissement d’un milliard de dollars». L’APS qui cite une seconde source précise qu’à «ce stade des négociations, seul le plan de production a été arrêté. Celui relatif à l’investissement est en cours de discussions».
A ce propos, l’ex-patron du syndicat d’entreprise, Smaïl Kouadria, nous a confié, hier, que les négociations concernant le plan d’investissement au profit du complexe sidérurgique ont traîné en longueur en raison de la nécessité de faire admettre une réhabilitation de la filière classique, ou autrement dit la filière haut fourneau et fonte, en plus de l’investissement dans la filière moderne de l’aciérie électrique. Il a affirmé à ce propos que le syndicat d’entreprise avait introduit un dossier auprès du ministre de l’Industrie en ce sens.
D’autres sources proches du dossier nous confient néanmoins que seul le volet industriel du dossier a été évoqué à ce jour, et parler d’accord serait anticipé sur les événements, car le montage financier reste encore à négocier. Le partenaire étranger a déjà entamé une augmentation de son capital dans le double objectif d’obtenir un reprofilage de sa dette par la BEA et associer les bases de son plan d’investissement. Cependant, les négociations à venir laissent le champ ouvert à toutes les possibilités. Entre un financement sur fonds propres, sur crédit ou via une prise de participation majoritaire du capital public, tout reste encore à déterminer.
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